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WoW - Culte de la Rive Noire
 
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 Souvenirs...

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Anonymou
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MessageSujet: Souvenirs...   Souvenirs... Icon_minitimeDim 9 Sep - 20:57

(j'ignore si vous consultiez le forum du serveur du temps où je jouais Khoagul et Aubemorte, aussi voici quelques écrits ma foi bien sympathiques. Celui-ci était un adieu temporaire au jeu, suite à des préoccupations hélas non virtuelles. J'aime énormément ce texte, et j'espère qu'il vous plaira)

Le vent soufflait, faiblement, tiède, dans les rues de la capitale des orcs.

Porteur de vie pour beaucoup, annonciateur de tempêtes pour d'autres, il semblait presque, en cet après-midi, avoir une vie propre, chuchoter des mots connus de lui-seul, arpentant les coins et recoins de la ville, comme pour délivrer son message à une personne en particulier, un destinataire unique.

Assise non loin de la tour du cavalier céleste d'Orgrimmar, Khoagul méditait, ruminait, pesait le bien fondé de ses choix possibles.

Où ? Quand ? Comment ? Et surtout, pourquoi, pourquoi en était-elle arrivée là...

Elle s'enfermait, se complaisait peut-être, dans un cercle infernal, n'en voyant pas l'issue, voyant seulement les portes qui lui restaient fermées. Des sanglots montaient, manquant de saper le peu de contrôle qu'elle gardait sur elle, repartaient, revenaient...

Le vent arrêta, ô hasard, sa course quasiment dans les cheveux de la démoniste, tel un amant attentionné, prévenant, lui susurrant des mots de réconfort dans l'oreille, des mots qu'elle seule était à même de comprendre.

Mais, bizarrement, Khoagul ne sentit pas la douce caresse de la brise sur son visage verdâtre. Néanmoins, elle saisit inconsciemment le sens du message porté, l'acceptant, et changea du tout au tout. Son allure misérable d'auparavant se transforma instantanément en détermination féroce, son allure se redressa, ses traits se firent presque farouches. La démoniste redevint telle que le monde la connaissait, fière, sure d'elle-même, prêtre à en démordre.

Tapant le mur du batiment avec son poing, autant pour marquer sa détermination que se faire mal, et revenir à des idées claires, elle se mit en marche, d'un pas sûr, sachant ce vers quoi elle allait.

Etrangement, elle appréciait maintenant mieux les sensations que tout son être ressentait : le bruit que faisaient les forgerons, pourtant éloignés, la texture du sable sous ses pieds, rugueux mais bienveillant, les moindres effluves comme...

- P'tain mais oh, t'veux d'l'aide le gros là ?

Un kodo, visiblement mal dompté, venait de passer en trombe à son côté, manquant l'écraser, mais surtout, laissant échapper une flatulence digne d'un zeppelin qui se dégonfle juste sous son nez.

- Sérieux c'est pas naturel comme odeur ! J'm'en vais t'l'engueuler moi son cavalier, ça va être mené aussi vite qu'un elfe qui fuit !

Plus aucune trace de la Khoagul d'il y a quelques minutes ! Empoignant son bâton et préparant déjà un sort récemment appris, qui avait pour effet de faire disparaitre les chausses de la victime, la laissant ainsi dans l'embarras si cela avait lieu en plein public, l'orc se précipitaà la rencontre du cavalier, lequel ne se doutait de rien et lui tournait le dos.

- P'tains d'Taurens, y'a bien qu'eux pour s'rendre compte de rien tant qu'c'est pas aussi gros qu'eux, ou qu'leur ego. Eho toi là, m'sieur ! Ouaip mon gros, r'tourne-toi que j'te cause entre quatre z'yeux et deux naseaux !

Enfin conscient d'être la cible de la vindicte de la démoniste, le Tauren se retourna, en se grattant machinalement sa tête bovine, se demandant ce qu'on pouvait lui vouloir de mal, à crier comme cela.

- Par ma barbe et mes jambes velues, c'est-y pas l'copain Makkar ! Hey fripouille, j't'avais pas r'connu, c'ton nouveau compagnon l'gros là ?

- Khoagul ! J'avais bien cru entendre des rumeurs te concernant, mais je vois qu'elles sont maintenant infondées ! Oui, je te présente mon nouveau kodo de guerre, mais je crois qu'il est légèrement... Fougueux !

- J'veux mon n'veu, c'gros cochon y m'a lâché une offrande digne d'un Réprouvé en pleine truffe ! Bah, j'te pardonne parceque j'sais qu'en mauvais chasseur, t'as du mal à t'faire respecter d'tes machins-là...

Ne comprenant pas de suite qu'une fois encore, elle lui avait lancé une pique, Makkar rit jaune, l'habitude de cotoyer Khoagul lui ayant appris à réagir d'abord, et réfléchir ensuite si l'orc se moquait ou parlait simplement aussi mal qu'un charretier.

- Je vois que ta langue n'a rien perdu de son acuité, ma "douce" amie... A quoi étais-tu occupée ?

Le visage de la démoniste, perdant toute trace de jovialité, se fit de marbre, et le ton posé :

- Je pense que j'ai trouvé ma voie cher Makkar. Je me rends à Stormwind, saluer nos ennemis, et mourir par leurs lames.

- Tu veux ri... Etudiant scrupuleusement le visage de son amie, Makkar secoua la tête, lentement.

- Non, tu ne plaisantes pas à ce que je vois.

Quoi qu'on puisse dire des Taurens, la plupart étaient sages, et savaient respecter le choix des autres, en ce qui concernait leur existence. Contrairement à ces pathétiques humains, ils s'inclinaient, par sagesse, par respect, qui pouvait dire, devant les décisions de ceux qu'ils estimaient.

Aussi ne tenta t-il pas de la retenir, par des pleurs, des suppliques, des démonstrations inutiles de sentiments, cela étant aussi étranger à la nature taurène qu'une culotte à une gnome.

- Me feras-tu une faveur, démoniste de mon coeur..? Et tu sais ce que ce compliment signifie, connaissant l'avis de mon peuple vis à vis des démonistes.

- Oui ami, tu peux venir...

- Mais comment as-tu..?

- Makkar, si tu ne me l'avais proposé, tu ne serais pas... Toi ! Enfourche donc ton nouveau jouet, et rendons-nous au campement de Grom'gol, nous parlerons en chemin, nous en aurons le temps.

Alors que le chasseur s'escrimait à rassurer son kodo pour pouvoir le monter sans se retrouver catapulté à des centaines de mètres, Khoagul invoqua Shvaal, son destrier tant aimé.

Lui caressant l'encolure, lui murmurant des mots qui resteraient à jamais entre eux, elle posa un instant sa tête sur les naseaux de sa monture, communiant un instant avec.

Puis, se résignant à enfin le monter, les deux comparses chevauchèrent, calmement, en silence, vers la sortie d'Orgrimmar.

Arrivée sous la herse principale de la ville, Khoagul se retourna, embrassant du regard la ville qui était sienne.

Au moment où Makkar, pensant qu'elle allait revenir sur sa décision, allait prendre la parole, elle reprit la route, le visage fermé.

Bien que le zeppelin avait du retard, aucun mot ne fut échangé entre ces deux amis singuliers. Cela intrigua quelques uns des passagers, qui attendaient avec eux, et l'un d'eux, un guerrier Tauren éméché, se permit une remarque passablement grasse :

- Hey poulette, t'en fais pas va, la lune de miel c'est pas si moche et on y prend goût ! Mouarf mouarf mouarf !

Ses compagnons s'esclaffèrent, du moins quelque secondes. Makkar, indigné, les yeux pleins de rage contenue, laissa Khoagul les châtier selon son envie.

- Oui, on y prend goût. Sauf ta prochaine femelle, car ton organe, dont tu es si fier, va devenir digne de celui d'un... gnome !

Prononçant des mots qui firent frémir l'assistance, Makkar compris, la démoniste afficha un rictus mauvais, lequel s'élargissait au fur et à mesure que la peur s'inscrivait sur les traits de celui qui els avait apostrophés.

- Mon... Ma... J'ai plus ma *censuré* !!! J'AI PLUS MA *toujours censuré* !!!

Et cette fois, ce furent de lui que rirent ses compagnons, lesquels croyaient à une mauvaise blague, jusqu'à ce que leur ami, empli de désespoir, ne baisse son pantalon.

- Bah ouais mon gars, maintenant tu vas faire hurler les femelles... De rire !

Le zeppelin arrivant enfin, Makkar et Khoagul prirent place, laissant la troupe derrière eux, tout à leur indignation et leur surprise.

- Dis donc Khoa... C'est quand même pas un vrai sort que tu lui as lancé, hein dis ?

- Hmmm ? Ah... Si si ! Mais j'lui ai pas réellement supprimé, j'suis pas vache. Avisant les yeux ronds et réprobateurs de son ami, la démoniste se reprit.

- Enfin euh... J'suis pas une crevure quoi ! J'lui ai juste interverti son machin avec celui d'un gnome, chais pas qui, mais un gnome. Comme ça, il a toujours une chance de l'récupérer, du moins s'il tombe sur le gnome en question...

(de là vient la vantardise tant connue de Gob, qui, vous l'aurez compris, avait quant à lui reçu l'organe du Tauren)

Le zeppelin prit son envol, tout comme les pensées de Khoagul...

L'arrivée à Grom'gol leur fit à tous deux un plaisir intense : l'exploration de Strangleronce étant, pour tout aventurier d'Azeroth, un moment marquant de leur existence. D'ailleurs, Makkar s'en ouvrit à sa compagne.

- Bah ouais fripouille, t'es un malin toi, je veux qu'ça marque les gens, ici y meurent ou y vivent !

- Pfff...

Résigné comme à son habitude devant la logique simpliste de son amie, Makkar se tut, et ils reprirent leur route. Avisant des bruits de poursuite après quelques lieues, Makkar ne put s'empêcher d'aller voir, voulant jouer au bon samaritain.

- Je reviens !

- Va fripouille, va...

Ce bref répit fit du bien à Khoagul, qui pouvait enfin laisser transparaître un peu de sa détresse, chose impossible devant le Tauren, car tout aimé qu'il soit pour la démoniste, elle ne voulait, ne pouvait lui montrer à lui plus qu'à quiconque sa faiblesse.
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Anonymou
Invité




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MessageSujet: Re: Souvenirs...   Souvenirs... Icon_minitimeDim 9 Sep - 20:58

Toute à ses pensées, laissant Shvaal la mener à un train de gnome cul-de-jatte en attendant le retour Makkar, Khoagul ne put écarter son cheval à temps pour éviter qu'un humain ne la percute, courant, par le côté.

- P'tain mais quoi ENCORE ! Qu'est-ce qu'y mv'eut l'peau-pâle là !

Ricanant bêtement, l'humain lui fit un geste avec son poing, le majeur tendu et les autres doigts repliés, peut-être l'équivalent d'excuses pour ce peuple étrange..?

- [Commun] Bor !

Et il s'en fut, inconscient du danger, tournant le dos à une démoniste qui tempêtait.

- Ouais ouais, bor-borise tant qu'tu veux, j'vais t'en foutre moi des bor !

Formant une boule de feu entre ses mains, elle la projeta, une fois celle-ci ayant atteint une taille suffisante pour englober un boeuf, vers l'humain qui, dans un ultime (et peut-être unique de son existence) moment de lucidité, se retourna.

La peur qui se peint alors sur son visage fut la seule excuse possible pour Khoagul, mais il était trop tard pour annuler son sort, quand bien même l'aurait-elle voulu.

Son ennemi très vite revenu à l'état de poussière sous l'impact de la boule de feu, Khoagul mit pied à terre, examinant le peu qu'il restait de l'impétueux.

Avisant une insigne tordue sous l'effet de la chaleur, elle prit note néanmoins d'une sorte de nom..;

- Darktiti ? Bah mon gars, t'devrais m'remercier, avec un nom comme ça, j'ai dû t'éviter chais pas combien d'rires gras !

Le gros Makkar arriva comme toujours après la bataille, avec cependant un petit sourire de fouine, comme un enfant content de sa bêtise.

- Belle chasse ! Beau combat ! Deux proies pour Makkar qui poursuivaient un des miens ! Et je vois que tu n'as pas chômé non plus mon amie !

- Broaf, un fou qu'j'ai soigné à ma manière... Nous y allons vieille branche, ami des puces ?

- Pfff...

Lorsqu'ils pénétrèrent dans le Darkshire, ils n'eurent plus besoin de conserver les masques qu'ils avaient adopté : la noirceur, la terreur pesante, la menace tapie derrière chaque arbre, chaque buisson, étreignait leur coeur et remplissait leur esprit de sombres pensées.

- Hâtons-nous mon pesant copain, ces bois y m'foutent les boules !

- Oui enfin techniquement parlant Khoagul, tu n'as aucune...

- Ah ça va, c't'une expression bordel !

La forêt d'Elwynn, tout l'inverse de celle qu'ils venaient de franchir, lumineuse, accueillante, chaleureuse, était la dernière étape de leur voyage.

Ici et là, des humains, frêles et faibles, tentaient de suivre et d'appliquer les enseignements de leurs maîtres respectifs, s'arrêtant au passage des deux amis, incrédules.

- Bah quoi mon gars, t'veux ma photo ou mon pied dans l'pif ?

- Khoa...

- Quoi quoi quoi Khoa ! Ca t'fait rien toi d'te dire que dans quelques années c'troufion y s'ra ptet l'premier à charger les nôtres ?!

- Mais qui sait, peut-être deviendra t-il fermier, meunier, je ne sais moi...

- Ouaip ! Et ptet même qu'y mourra avant !

Eclatant d'un rire dément, Khoagul continua, Makkar s'étant inquiété quelques instants sur l'avenir de l'humain croisé, qui ne saurait jamais à quel point sa pauvre vie avait failli se terminer.

L'on pouvait voir, au dessus des arbres devant eux, les sommets des hautes tours de Stormwind.
Le voyage touchait à sa fin.

Alors qu'ils étaient à quelques centaines de mètres de la ville, encore hors de vue de la garde royale, Makkar et Khoagul s'arrêtèrent, interloqués.

Devant eux se dressaient deux êtres au contraste saisissant : une elfe, et un gnome.

Ces derniers étaient Nishino et Gob, deux "ennemis" que nos deux héros appréciaient, et respectaient.

Khoagul et Makkar n'avaient aucune idée de pourquoi les deux alliés se trouvaient précisément là, mais, petit indice, la distance qui séparait Stormwind d'Orgrimmar n'était rien, pour le vent...

On se jaugea, on s'étudia, on observa l'équipement de l'autre... Plusieurs fois ces quatre là s'étaient rencontrés sur le champ de bataille, s'étaient épargnés en d'autres occasions où le combat défavorisait clairement l'un des protagonistes, et puis s'étaient retrouvés embarqués dans une même tentative de paix.

- Ironique hein mon gros, qu'à part toi, ce soit ces deux-là que j'vois en dernier...

Soudain, s'agenouillant sans prévenir, du moins l'elfe s'agenouilla et le gnome s'inclina, pour rester à même hauteur (^^), les deux alliés déclarèrent chacun dans leur langue :

Va so tiras Geardum !

Ni da adore Aman'ni !

Le salut qu'ils firent, de leur poing sur la poitrine, à la manière orc, suffit aux deux "hordeux", comme les appelaient leurs ennemis de manière péjorative, à saisir le sens des mots.

- Pfiouuuu mon cochon... Si ça c'est pas du respect...

Et puis, Khoagul se retourna vers son ami, silencieux, les yeux rouges et humides comme la culotte d'une naine en face d'un tonnelet de bière.

- Makkar, il est temps. Malgré mes piques à ton égard, malgré mon air hautain, je dois t'avouer que je n'aurai voulu personne d'autre à mes côtés ici... Makkar, merci ma fripouille...

Sur une impulsion assez rare chez la démoniste, elle rapprocha Shvaal de la monture du chasseur d'un bond, et se pencha pour étreindre son ami, pour y puisser un peu de cette force qu'elle craignait de manquer, pour lui assurer aussi par son étreinte qu'elle l'aimait, avait aimé leurs moments, tous leurs moments.

Pour une fois, les mots firent défaut au Tauren, certains instants ne nécessitant pas de paroles, ces dernières dénaturant la pureté des sentiments du moment, et Makkar était assez sage pour reconnaître un de ces instants. Aussi se contenta t-il de poser ses grosses paluches sur les épaules de l'orc, et lui enfouit le visage sur le torse, la sentant frissonner, peut-être en proie à des sanglots refoulés.

Lentement, mais encore trop vite à leur goût, Khoagul se reprit, et se retourna vers la ville, vers Nishino et Gob, vers sa fin...

Puis, sans prévenir, comme pour ne pas avoir le temps de réfléchir et faire marche arrière, elle se redressa de toute sa hauteur sur sa selle, se lançant alors dans un de ses discours enflammés et cria à tue-tête, en bonne orc qu'elle était :

- Peaux-pâles, oreilles de choux, et aut' machins rase-mottes ! Vous fûtes pour beaucoup honorables, redoutables et redoutés ! Bien que les actes d'une minorité ait entaché la noblesse d'âme de la majorité, le souvenir de nos affrontements m'est agréable ! Soldats de l'Alliance, acceptez le respect d'une ennemie qui vient à sa mort ! Vivez avec fierté, et mourrez avec honneur !

Et elle s'élança, au grand galop, offrant un spectacle de courage et de dignité. Avant d'arriver à hauteur des premiers gardes, qui maintenant tentaient de lui barrer la route, Khoagul se retourna, un sourire sur ses lèvres vertes, criant à Makkar :

- Adieu l'cloporte ! Et essaye donc de d'venir aussi puissant que j'l'ai été tiens ! On s'revoit en enfer fripouille !

Redevenant sérieuse, avisant la menace qui lui faisait face, Khoagul exhorta son destrier à donner le meilleur, à sauter, à filer, à piétiner, car elle ne voulait pas tomber, pas ici, pas sous les yeux de son ami... C'eut été une fin bien triste, du moins encore plus triste.

Et son voeu fut exaucé : Shvaal, en symbiose parfaite avec sa maitresse, réagissait promptement, de manière efficace, et bientôt, ils se retrouvèrent sur le pont de la ville, la garde, médusée, sur leurs talons. Mais Stormwind, bastion de la race humaine, était aussi protégée que la culotte d'une elfe ; sitôt après avoir passé un coin, Khoagul se retrouva face à un véritable mur de lances, pointées sur elle et sa monture.

Shvaal s'arrêta net, donnant le temps à sa maitresse de juger la situation.

- C'pas brillant mon Shvaal, c'pas brillant...

Alors que les gardes restés en arrière les rejoignirent, Khoagul sentit un vent de panique la submerger : était-elle hors de vue ? Makkar ne risquait-il pas de l'apercevoir, tomber, impuissante sous les coups ennemis ?

Mais le pont était bien loin derrière, et ainsi, elle put regarder les gardes, déterminés, l'épée levée, commencer à l'encercler, avec un sourire ravi malgré tout.

- J'ai eu une belle vie...

Makkar avait tenu à regarder son amie partir vers son destin, jusqu'à ce qu'elle soit hors de vue. Il avait vu Gob et Nishino la regarder avec un mélange de respect et d'étonnement, mais aucun ne fit un geste pour retenir la démoniste.

Lorsque Khoagul pénétra véritablement dans la ville, Makkar se détourna, entendant son amie lancer des cris de défis tout en galopant, comme pour se donner du courage à elle-même, s'exhorter au mieux.

Makkar, les yeux troubles et la main tremblante, aurait bien voulu ne pas entendre les cris de défi se changer en cris de douleur, et surtout, surtout oublier le silence, mortel, froid, implacable, qui fit suite rapidement aux bruits de combat et aux fracas de l'acier.

Mais il ne put, et ne pourra sans doute jamais...
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Boidoc
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MessageSujet: Re: Souvenirs...   Souvenirs... Icon_minitimeLun 10 Sep - 0:55

( Euh je lirais demain quand j'aurais le temps ^^ la je file au dodo. A quand un livre ?)
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Ottilda
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MessageSujet: Re: Souvenirs...   Souvenirs... Icon_minitimeLun 10 Sep - 9:47

(J'avais déja lu ce texte, c'est avec plaisir que je l'ai relu, Merci Arlanya [qui reste, Anariel ou Khoagul dans mon esprit ^^])
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Anonymou
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MessageSujet: Re: Souvenirs...   Souvenirs... Icon_minitimeLun 10 Sep - 10:21

Huhu, oui je sais, je mets ce texte partout où je passe...
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MessageSujet: Re: Souvenirs...   Souvenirs... Icon_minitimeLun 10 Sep - 11:59

Joli texte j'aime beaucoup !!
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Reinhart
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MessageSujet: Re: Souvenirs...   Souvenirs... Icon_minitimeLun 10 Sep - 19:03

Voui j'avais vu quelques uns de tes textes ya longtemps Smile

Continu j'aime beaucoup lire les nouvelles comme celles ci
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Reinhart
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MessageSujet: Re: Souvenirs...   Souvenirs... Icon_minitimeLun 10 Sep - 19:05

PS: Navré pour le double post (jpeux pas editer le précédent Sad )
J'espere que la signature est pas trop grande.
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Boidoc
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MessageSujet: Re: Souvenirs...   Souvenirs... Icon_minitimeLun 10 Sep - 19:20

Elle est aussi discrète que toi Razz
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MessageSujet: Re: Souvenirs...   Souvenirs... Icon_minitimeLun 10 Sep - 19:31

Boidoc a écrit:
Elle est aussi discrète que toi Razz

La discrétion et moi ca fait 12 tu le sais bien Laughing
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MessageSujet: Re: Souvenirs...   Souvenirs... Icon_minitime

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