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WoW - Culte de la Rive Noire
 
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 Quelques écrits ramenés de l'antre Silence

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AuteurMessage
Anonymou
Invité




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MessageSujet: Quelques écrits ramenés de l'antre Silence   Quelques écrits ramenés de l'antre Silence Icon_minitimeMar 11 Sep - 22:45

Arlanya rentrait auprès de la Communauté, ravie et chargée par quelques ouvrages ramassés dans l'ancien chateau des Silencieux.

Voilà qui ferait plaisir aux siens, évoquant de grands personnages, où même de la nostalgie pour certains... Mais, qu'importait, elle voulait assouvir sa soif de lecture et de recherches du passé.

Doucement, elle déposa sur un des rayons de la bibliothèque commune un ouvrage, en apposant une petite note : "visite au Monastère d'Ilyan et de sa mystérieuse maîtresse, relatée par ces deux personnages".

Repartant, le livre, dont le contenu n'attend que vous, reste ouvert, vous livrant ses contes de gloire et de combats âpres :

Ilyan :

Le Quarantième cercle.

Dans les profondeurs labyrinthiques de Fossoyeuse, Alors que je travaillais au contrôle de mes énergies magiques, une voix se fît entendre. D’abord faible, elle devint plus nette de seconde en seconde, je compris alors qu’il s’agissait d’Anariel. Cette démoniste mort-vivante me proposait de venir avec elle occire les maudits de la Croisade Écarlate… Bien qu’occupé, je ne pouvais refuser une telle proposition : surtout venant d’un membre de ma guilde et qui plus est, d’une démoniste de son rang.

Ma présence n’était pas requise au final quand je la vis se battre et éliminer les chétifs humains de cette secte. Le Gangregarde aux muscles noueux et à la stature impressionnante faisait tournoyer son arme qui se teintait de sang tandis que mon diablotin chétif nous apportait une capacité d’endurance supérieure.

C’est devant Whitemane que tout arriva ! Alors que nous étions en train de nous battre, et que mes forces m’abandonnaient, je sentis soudain une énergie dévastatrice monter en moi. Une vague de lumière m’envahit alors et je terrassais ce grand inquisiteur. Anariel me félicita et, heureux de notre victoire, nous rentrâmes à Fossoyeuse où mes maîtres avaient senti mon évolution.

Non seulement je pus accéder à de nouvelles incantations issues de livres qui jusqu’ici m’avaient été interdits mais en plus mes maîtres m’apprirent à dompter un nouveau démon issu du tréfonds des enfers, une bête à la vitesse côtoyant celle de Sleipnir ! J’obtins le privilège de posséder mon propre destrier de flammes revêtu !

L’aventure continue…

Anariel

J'errais, une nouvelle fois en proie à ces pensées qui me tiraillaient, pensées visiblement partagées par nombre de Réprouvés : que sommes-nous, où allons-nous ?

Bien qu'assise près des égouts au parfum tant chéri de ma capitale, à en apprécier la couleur, les relents infects, propices à la réflexion, j'entendis une toute petite voix, faible et timide, sur un ton poli.

- Allons ! Pourquoi me faire payer le triple alors que nous sommes du même bord ?

- Parceque t'es pas un Réprouvé...

- (silence éloquent)

Alors que je me réjouissais du malheur de l'elfe, cette voix ne pouvait appartenir qu'à un de ces êtres, je voulus en savoir plus, assister de visu à la négociation difficile.

Quelle surprise, en voyant que c'était un des nôtres, à en juger son tabard (oui je sais Ilyan, tu ne le portes pas par coquetterie ^^) ! Pour un peu, je m'en serai voulue d'avoir souri devant sa détresse. Voulant le plonger, par jeu, dans l'incompréhension, je fis appel à un sort bien connu , le "Ouispeu".

- Ilyan, Ilyan... Puisque tu as des soucis financiers, viens donc te renflouer les bourses en allant raser le Monastère avec moi...

Ne pouvant contenir un rire, enfin un caquètement, je le vis se retourner, cherchant partout du regard son interlocuteur.

Lorsqu'il m'aperçut, je sus, à son petit sourire gêné, que non seulement il acceptait, mais qu'en plus, il me pardonnait ce trait d'humour particulier.

Ni une ni deux, nous fîmes le plein de boisson et nourriture, prévoyant un pique-nique dans ces immondes jardins qui bordaient la Cathédrale.

Flaathun, mon bien-aimé, et maintenant regretté gangregarde, nous ouvrait la voie, tandis que nous devisions, de nos pouvoirs, des démonistes, d'Azeroth, tout en observant d'un regard appréciateur le carnage qui nous entourait.

Après une courte pause pour nous restaurer, entouré de monceaux de corps, Ilyan savourant une tourte et moi-même m'étant servie sur euh... le gibier environnant, nous estimions être prêts à brûler la Cathédrale, la Bibliothèque et l'Armurerie étant déjà épurées de la présence fanatique des croisés.

- Ilyan ? J'avais une remarque à vous faire partager... Ne pensez-vous pas que Whitemane et Morgraine, tout vertueux qu'ils se plaisent à l'être, ou du moins à le penser, ne pratiquent pas quelques pêchés de chair ?

- Je n'en sais rien à vrai dire, mais cela rajoute au plaisir de les tuer sous peu.

Flaathun s'invita alors, à sa manière particulière, en défonçant les portes de la Cathédrale, et admonestant les culs-bénis qui y priaient. Leurs cantiques, leurs livres saints, leurs reliques, ne purent les sauver bien longtemps de ses coups rageurs, de sa hache maniée avec une dextérité exemplaire.

Très vite, Morgraine lui-même, remontant son pantalon, nous "accueillit". Mais ce n'était pas là notre véritable cible : nous savions que le tuer revenait à faire venir Whitemane, à la vitesse d'un nain qui fuit.

Aussi arriva t-elle, rapidement, nous maudissant devant la perte de son "Champion". Elle marqua un temps d'arrêt, en nous voyant, nous seuls, pensant avoir affaire à des fous. Puis, son regard se posa sur nos serviteurs démons, et son visage pâlit quelque peu.

Usant d'un sort de lâche, elle nous endormit le temps nécessaire de ranimer Morgraine, afin de mieux nous faire face.

Mais Flaathun, enivré de carnage, se fit une joie de conclure cette joyeuse ballade sur ces deux notes dignes d'être massacrées...
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Ottilda
Visiteur



Messages : 15
Date d'inscription : 31/08/2007
Age : 37

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MessageSujet: Re: Quelques écrits ramenés de l'antre Silence   Quelques écrits ramenés de l'antre Silence Icon_minitimeMer 12 Sep - 10:58

Une vieille connaissance d'Ottilda avait aussi fait partie de cette guilde nommée Silence,
Un sacré bout de Tauren, 212kg de chair, de graisse et de muscles (qui a dit 15kg de poils?)
Voici son récit...


Citation :
Venu au monde faible et sans sort, dans un monde de haine et de mort, où la vie, difficile, empêche souvent d’éclore,
je me suis forgé un caractère, loin de ma terre-mère, pour enfin trouver ma place parmi les miens...

Souvent ma mère me disait :

Ouvre tes yeux, regarde le paysage, si l'arbre pouvait entendre et parler,
Qu'il soit chêne ou tilleul, il serait alors, le 1er à t'écouter
Il a vu tes pairs faire la guerre et les siècles se dérouler devant lui
La mort nous attend tous Brynjolf, à part si le futur nous sourit...

Ce sont les seuls mots dont je me souviens, les rares mots qui résonnent encore dans ma tête, ceux qui m'aident à avancer
et à ne pas penser à mon passé... je n'ai que de rares souvenirs de mon passé, un passé maudit qui me meurtri encore, mes racines
sont endolories. Je me souviens néanmois que c'est très tôt, que ma vocation est née, la violence s'imposant dans mon esprit,
poussant et écartant toute forme de pacifisme envers ces nouveaux ennemis ! La patience m'a envoyé vers cette nouvelle terre d’émergence...
La voie du guerrier me guettait, comme si celle-ci m'attendait, m'épiant pour trouver mes défauts et qualités. Le maniement des armes ne fut
qu'une formalité, ce qui me manquait, c'était la rage et l'envie d'y arriver. Il faut bien l'avouer, par les évènements j'étais dépassé.

La guerre a apporté son lot de péripéties et avec le temps elle a ravagé une partie de ma terre natale, emportant avec elle de nombreuses vies,
celle-ci faisait la destruction son adage. Des marécages aux montagnes, la terre ne vivait plus, le ciel lui faisant ombrage, le soleil consumant sa rage.
Ces évènements m'ont poussé à deux mains dans mon destin. Au fil du temps je suis devenu ce que certains considèrent comme une simple machine
à tuer, un être que l'on envoit se faire tuer dans son armure de cuir et d'acier... JE SUIS DEVENU UN GUERRIER !

Un jour en s'aventurant chez celui-ci, Ottilda était tombé sur la suite de ses aventures
ou peut-être bien le commencement... Peu importe, elle ramena ces papiers à la Communauté!


Citation :
"Brynjolf... tel est mon nom, tel est mon fardeau, tel est mon destin..."

Je viens du village de Brume-Ocre, près de la frontière entre Mulgore et les Tarides. Petit plateau dont le seul bien était son puit,
d'une bonne centaine de pieds de hauteur, qui nous permettait de puiser l'eau de notre Terre nourricière.

Nous étions assez éloignés des autres clans pour avoir le temps de prévenir en cas d'attaque surprise. Les jours passaient et
se ressemblaient au rythme des raids et des chasses jusqu'a à cette nuit la...

J’étais parti en chasse pour rapporter du gibier au village, durant deux jours et deux nuit je traquais dans les plaines de Mulgore…
à mon retour, le village avait été réduit en cendres… des survivants Coureurs des Ombres se trouvaient encore sur place, dévorant
et torturant mes quelques frères, amis et sœurs qui n'avaient pas encore péri… Une dizaine de ces engeances de l’Ombre pillaient
et saccageaient les ruines du village tandis que leurs confrères étaient déjà repartis vers la Désolation.

Je connus ce jour ce qu'était le sentiment de rage, de fureur, de vengeance, le souhait de voir que cela n’était qu’un rêve, une illusion…
un horrible cauchemar où j’allais me réveillé ..

Ce n’en étais malheureusement pas un... et je fus repéré...

Cinq coureurs des ombres fonçaient déja sur moi, leurs armes fendant l’air au dessus de leurs têtes diformes.

Je saisis mes lances, mes chères lances, celles qui ne m’avaient jamais abandonnée ni trahies et leur criai alors :

"Je suis Brynjolf, Membre Splithoof du village de Brume-Ocre, Dansez avec moi Coureurs des ombres!"

Une lance dans chaque mains, je laissa choir le gibier a terre et m’élançai seul contre les coureur des ombres. La rage s'empara de
tout mon être... tuer... tuer ces engeances de l'ombre... Je n’étais plus moi-même, je ne me souciai plus guère de mon corps, je n'étais
que le prolongement de mes lances, rien d’autre qu’une lance perforant un à un les coureurs des ombres qui avançaient et s’écroulaient
après s’être approché de moi. Les coups pleuvaient sur moi, les entailles me saillaient de tout coté mais mon corps ne s’arrêtait pas de
danser pour autant, laissant mort et désolation dans les rangs de l'Ombre...

...Quand tous les Coureur des Ombres furent au sol, gisant dans leur sang et le mien, je m’immobilisais... Des larmes coulaient sur mon
visage, mon corps, lacéré d’entailles plus ou moins profonde ne me soutenait presque plus... je levais mon visage vers le ciel, et hurlais,
si fort que toute terre de Mulgore résonna avec moi d’un écho de douleur et d’impuissance...

Les quelques survivants à l’attaque moururent peu après, de leur blessure, de faim, et de soif... le sang versé sur le village avait pollué le sol
et l’eau du puits... laissant le village pour mort...

Je rendis mes frères et soeurs à la Terre nourricière. Puis me mis en marche, laissant le village en cendre derrière moi, pour expier ma faute,
celle de n’avoir pu sauver mon village, celle d’être le dernier survivant... celle d’être encore en vie...

Quelques jours plus tard, je me retrouvais seul progressant dans les plaines, avec pour seuls compagnons mes lances et ma gourde depuis
longtemps aussi sèche que ma gorge. Je continuais à marcher, ayant renoncé à la course, trainant les pieds, vers une lumière au loin...
Il faisait sombre, je ne voyais que peu de choses compréhensibles et les hallucinations étaient mon lot quotidien.

Cette fois ci, je vis un feu, des femmes, des hommes, puis le noir...
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