On rentre, on saccage, on resort !

Assise à son bureau, Arlanya ressassait les pensées de la veille, une bonne nuit de repos l'aidant à trouver ses mots après l'excitation du moment.

Comme souvent plus à l'aise avec une plume qu'à l'oral, elle coucha quelques mots sur le papier, qu'elle laisserait à l'attention de tous.

Âmes chéries,

Je voulais par ces lignes féliciter les présents d'hier soir, notre escapade a été fructueuse, et surtout réussie.

Le putride Matéos provoquait, comme à son habitude, ces semblants de paladins afin de les concentrer sur lui, tandis que nos deux démonistes en chef les figeaient sur place, tantôt par l'ombre, tantôt par le feu, laissant nos fanatiques préférés interdits et surtotu impuissants.

Sylène et moi nous sommes concentrés sur la bonen santé de ce petit groupe, mais il faut l'admettre, à peine une prière, à peine une incantation de temps en temps fut nécessaire.

M'enfin... Nous avons pu terminer avec le clou du spectacle, dans cette somptueuse cathédrale hélas mal fréquentée, à savoir le couple impie de Blanchetête et Morgraine.

Ces deux amants gisent désormais, unis même dans la mort.

/hrp
Je suis bien content de cette sortie, elle m'a redonné envie de bouster mon guerrier !!! On va entendre parler de notre groupe dans tout Azeroth !!! Et oui je vais être obligé d'être accompagnée pour quêter ^^
/hrp

Mouhahaha Aucun de leur coup ne m'a bléssé. Voilà encore la preuve de la faiblesse des hommes !!!

Sylène >>

Journal intime.

Que de migraines ce matin. Impossible de trouver une position correcte pour me détendre. Je crois que notre escapade hier chez ces fous de croisés m'a rendu malade. Prêtre, je suis. Prêtre, je resterai. Ce fanatisme ne me convient pas. Est-ce à cause de la malédiction qui me touche ? Me suis-je fait une raison de ne jamais rejoindre ce genre de rangs du fait de ma part d'ombre ? Je ne sais. Quelle étrange sensation que de devoir prendre le corps de ces personnes. De sentir leurs âmes aux aguets alors que je l'enfonçais au plus profond d'eux-mêmes. Quelle fureur quand je les entendais au loin dans leurs pensées m'insulter dans une langue que je ne comprenais pas.
Bref, ce matin, mon cher journal, je suis malade, mais il faut que je me reprenne, je dois terminer mon entraînement, je dois vaincre la malédiction qui me gangrène un peu plus chaque jour ! Quelle victoire vais-je retirer de mon avancée ? Je n'en ai aucune idée. Mais chaque jour qui passe, je sens le mal monter en moi, je ne dois pas le laisser faire, je ne dois pas me laisser faire. Il faut que je gagne, à tout prix, ou je suis perdu.
Je délire encore sur moi... rien que sur moi. Tu en as des pages remplies depuis que j'ai sauvé ce paladin des griffes de ce goule maléfique. A terre, il me lança sa dernière putrification... Je crus mourir, t'en souviens-tu ? Heureusement, le jeune paladin que je venais de sauver... me sauva à son tour en me ramenant auprès des vivants... Que de répétitions mon ami, mon confident, tu trouves aussi n'est-ce pas ?
Il me faut quand même avouer que l'expérience d'hier fût riche. Matéos est un guerrier exceptionnel quant à nos deux démonistes, Fokett et Deb, j'ai été agréablement surpris de leur prestation pour de jeunes sorciers de l'ombre. Enfin, Arlanya... Que dire ? Je crains qu'elle ne s'engage dans une voie que je ne pourrai suivre. Pourvu qu'elle ne tombe pas dans le mauvais côté de l'inquisition ! Elle doit se concentrer sur sa vertue de Paladine et ouvrir les yeux aux autres, les guider... Qu'elle ne tombe pas dans le fanatisme ! Qu'elle fasse attention à elle !
"La peur" C'est ce que tu viens de dire mon journal ? Oui peut-être. Car si elle appprend ce que je suis et qu'elle devient ce que je crains... Je devrais la tuer, avant qu'elle ne me tue... Quelle horreur ! Je ne puis accepter cela... Il faut que je veille sur elle... coûte que coûte !

Mes amis, quelles soirées. Tous ces hommes à terre, quel délice! Je ne conaissais pas ces lieux et je suis ravi de l'avoir vidé du moindre de ses habitants.
Mais un goût amer reste dans ma bouche, une sensation étrange d'oublie (Touhbleetouh, sort de mon corps).. N'aurions nous pas fini notre ménage en ce monastère.. J'en suis sûr, il en reste, nous devons tous les anéantir ou ma conscience ne me laissera pas en paix..
Je vous en prie mes amis, retournons tuer ces couards..